[ Sombre ] Lyre.

Nom : Lyre
Surnom : Aucun
Âge : Inconnu
Race : Sombre
Culte : Shilen
Lieu de naissance : Inconnu
Transformation(s) : Aucune
Langues parlées : Sombre, commun
Classe : Chevalier de Shilen


Description :

Jolie sombre de taille moyenne, elle aime porter des robes qu'elle entretient méticuleusement et qui mettent en valeur ses formes et sa fine musculature. Ses cheveux sont blanc comme neige et toujours bien ordonné, elle porte deux broches l'une qui retient ses cheveux et l'autre en forme de fleur noire. La moitiée de son visage est caché par un élégant demi-masque qui peut être de couleur blanche ou noire. Son oeil est bleu foncé. Elle porte une chaine autour du cou avec au bout une petite bille noire. L'expression de son visage est la plupart du temps impassible. Son humeur est variable. En général elle ne parle pas beaucoup, mais ça ne l'empêchera pas de dire si quelque chose ne lui plait pas. Le reste vous l'apprendrez par vous même.


Date, heure, lieu inconnu.

Il était tard, pourtant Lyre frappa quand même à la porte de la cabine du capitaine.
Après un bref instant celui-ci la convia à entrer. En entrant elle le salua d'un bref hôchement de tête puis l'observa brièvement. Il était allongé sur un fauteuil avec un grand dossier, les jambes sur une table proche, il était en train de regarder une carte. La sombre lui demanda de quoi écrire. Le capitaine leva son regard vers elle, haussa un sourcil, la regarda un bref instant puis lui désigna du menton une bouteille d'encre et une plume qui trainait sur la table parmis un nombre plutôt impressionant de bouteilles vides de rhum. Lyre le remercia puis le laissa seul.

Dehors, sur le pont il fesais froid, mais surtout il commençais à pleuvoir, en levant son regard vers la lune elle reçu quelques goutes sur le visage, la sombre se précipita vers la cale en pestant.

En entrant dans la coursive qui mène aux cabines, elle entendit des éclats de voix provenant de la cabine la plus proche d'elle. Elle s'approcha silencieusement puis écouta deux de ses amies en pleine joute verballe dont elles seules ont le secret. Lyre s'éloigna sans un bruit un sourire aux lèvres.

Après avoir refermé La porte de sa cabine, la sombre s'installa sur ce qui lui servait de couchette. Sa paume vers le haut une pâle lumière bleue illumina la petite pièce. Elle sortit un livre, tourna les pages jusqu'a tomber sur des pages vierges, posant l'encre sur la couche, sa main brillante près du livre, leva sa plume pour commencer à écrire puis arrêta son geste.

Un soupir.

En regardant sa paume et la faible lumière vacillante.

Puis elle se décida.


*L'écriture est fine et légèrement penchée*

Cela fait maintenant une semaine que nous sommes en mer, une ? A vrai dire je ne sais même plus... peut être deux .. ou plus ..et voila que l'envie d'écrire me prends ..

Je n'en peux plus de manger du poisson, déjà que l'aspect est peux ragoûtant mais le gout l'est encore plus.
Les fruits commencent à manquer, Menghil n'en a pas prévu assez, j'ai de plus en plus de mal à me controller et c'est pourquoi je m'isole dès que je peux. Combien de temps encore devrais-je suporter de dormir sur de la paille comme un vulgaire esclave, le confort de mon domaine me manque terriblement. Combien de temps encore à supporter le bruit des vagues, l'odeur et j'en passe. Oui, je n'est pas le comment il dit déjà ? Ah .. le pied marin, observateur. J'attends,

je n'ai que ça à faire de toute manière.

Beaucoup de choses me pèsent.

Nouveau soupir.

J'ai du fuir de mes terres, abandonner mon château. Trop des nôtres sont partit, on fuit ? Devant quoi ? La sous race et les hérétiques ? Pourquoi ? Les aurais-je déçu ? L'aurai-je déçu elle ? Elle me l'aurai dit, elle n'aurai pas fuit

alors pourquoi est-elle partie ? J'était sa S'argt, j'avais enfin un but ..

Tant de questions me taraudent...

J'en connais qui doivent encore faire la fête à l'heure qui l'est, quel à du être leur surprise en découvrant les rues vides les voilà de nouveaux libre, qu'ils en profitent, je reviendrais. Tôt ou tard. Eux ne s'en souviendrons pas mais moi oui.

*elle arrêta d'écrire un moment*

Tout ça c'est passé si vite, en si peux de temps même pour moi et pourtant je sentais que c'était inéluctable. Nous étions trop peux nombreux.

*Nouvelle pause dans son écriture*

Je suis anéantie. Non, c'est bien plus que ça mais comment expliquer ce que je ressent à travers des mots? Plus je m'éloigne de nos terres et plus mon pouvoir s'estompe, je deviens faible, je n'ai qu'a regarder en ce moment même la faible lueur que j'arrive à produire, il m'est devenu impossible de lancer un sort. Les autres soupçonnent que quelque chose m'est arrivé, enfin ça doit pas être compliqué vu comme je suis irritable lorsqu'on essaie de me demander comment je vais, et puis j'ai demandé à Shirae de m'aider à poursuivre l'entrainement que j'avais commencer et quand le temps nous le permet le pont nous assure l'espace nécessaire. Je suis plutôt habile au maniement de l'épée et du bouclier, ce qui me fait difficulté c'est de porter l'armure de plate, ça viendra il le faut. Je ne peux me permettre d'être un fardeau.

Est-ce la volontée d'Ilhar ? Comment dois-je le prendre, comme une punition ou un nouveaux départ ? Un nouveaux départ .... comme celui que nous allons prendre là où Menghil nous mène.

Quand à notre Malla Yathrin, je n'ai aucune nouvelle depuis son départ, mais lorsqu'elle sera de retour je serai prête. En attendant je vais m'entrainer dur.

Lyre referma son livre, le posa près d'un sac qui lui sert d'oreiller puis essaya de se reposer. Plus tard, elle décida de quiter sa cabine pour voir le temps qu'il fesait. Arrivée sur le pont, elle aperçu une silhouette qu'elle ne reconnue pas, encore éblouie par la clarté du soleil elle ne su qui c'était qu'après avoir entendue sa voix :
- Bien reposée? lui demande Shirae le ton légèrement moqueur.

Lyre ne répondit pas, affichant une mine d'outre tombe qui la fit rire, puis Lyre aperçu derrière Shirae ses compagnons les rejoindre sur le pont. Puis son amie pousuivit :
- Si ça peux te faire plaisir dit toi que dans moins d'une heure tu pourras t'allonger dans l'herbe.

Tout les regards se posèrent sur elle, qui en entendant ses paroles scruta l'horizon et aperçu enfin la terre. Elle se retourna vers eux un sourire au coin des lèvres puis leur dit :
- Bwael, ol zhahus draeval.